les artistes
Viviane Aubry
Viviane Aubry a exercé plusieurs métiers dédiés à la médiation patrimoniale et environnementale. Nourrie de culture classique, elle conduit également un travail artistique : l’écriture et les arts graphiques à travers la peinture, la photographie, le dessin et la gravure. Géobiologue mais aussi conteuse, elle ancre sa pratique de pleine nature dans le Land art.
Arne Aullas d'Avignon
Après les Beaux-Arts de Nancy, Arne Aullas d'Avignon étudie cinq années au Canada et dans l’Arctique. Elle aime chercher le lien entre l’espace que l’on crée et le lieu où l’on vit, que ce soit dans ses gravures ou dans ses nombreux livres d’artistes.
“Je m’inscris dans une veine abstraite, c’est certain, mais il s’agit presque toujours d’une écriture du paysage. J’y retrouve des émotions de lieux connus, parcourus”.
“Je ne suis pas peintre, je grave, je sculpte. Il y a dans la sculpture comme dans la gravure un rapport à la matière qui m’intéresse. Même quand je fais de la taille douce, ce qui m’attire c’est le métal et ses caractéristiques par les différentes phases de la gravure : la taille directe, voire la morsure à l’acide si on réalise une eau-forte, et l’encrage”.
Jacquie Barral
“Mon expression artistique alterne entre une représentation reconnaissable et une apparente abstraction. C’est le geste, le support, l’activité artistique elle-même qui peut me pousser dans une voie représentative ou pas, ou alors des moteurs de création bien plus profonds, plus inconscients. C’est ainsi que je peux passer d’un dessin quasi encyclopédique à un collage totalement abstrait. J’aime aussi ouvrir le dessin et la peinture à la troisième dimension par le jeu du pliage et du découpage.”
Enseignant-chercheur, Jacquie Barral écrit sur l’art : des essais, des articles, des textes de présentation pour des artistes ou des galeries.
Julia Bartolini
Julia Bartolini est plongée dans le monde de l’art depuis sa naissance. C’est tout naturellement qu’elle a suivi une voie scolaire et professionnelle dans le milieu artistique. Elle utilise différents supports (crayon, aquarelle, peinture acrylique ou pastel) et techniques (couture, broderie, dessin, peinture, installation, sculpture…) mais la méthode reste identique : formes, composition, couleurs, matières.
"Ce que j’aime, c’est la liberté que mon expression artistique me procure et la fantaisie dans laquelle elle me fait exister.”
Yvette Calas
Yvette Calas, native de cette terre occitane à laquelle elle demeure attachée, vit une partie de l’année dans le Sud-Vendée. Sa sensibilité est avant tout celle d’un peintre mais depuis quelques années elle découvre l’estampe et ses multiples techniques : linogravure, taille-douce, monotype… Ainsi s’est ouvert le chemin qui la mène au livre d’artiste : rencontre-dialogue entre un poète et un plasticien, richesse du texte répondant à la profondeur des gris de l’aquatinte, velouté des encres sous la caresse des mots.
Maëlle de Coux
Plasticienne, collagiste, collectionneuse, voyageuse, Maëlle de Coux réalise des carnets d’images où se mêlent différents glanages du quotidien, dessins, herbiers botaniques, menus objets, photographies, images d’actualités, textes littéraires ou conversations saisies au passage. On retrouve dans ses cyanotypes l'importance de la lumière de la nature. Elle poursuit ses recherches plastiques sur l'enfance, la mémoire, à partir de clichés anciens réinventés.
Sylvie Donaire
Sylvie Donaire est une artiste plasticienne et graveuse installée à Toulouse. Son travail se concentre sur le phénomène de la perception sensorielle, le rapport entre le temps et l'image, et la mémoire sensible des lieux et des objets. Tous ces éléments se cristallisent autour du concept de traces, laissées sur l'homme, le paysage et l'objet, à la fois par les éléments et par l'histoire.
Laure Gaudebert
Laure Gaudebert travaille le corps, la justesse des attitudes, le mouvement. Elle aime voyager sur terre et travailler la terre. Elle a eu cette opportunité lors de résidences d’artistes en Grèce et au Sénégal et d’autres voyages en Australie, Mali, Égypte qui lui ont permis de partager la vie de communautés humaines autour du travail de la terre et de la sculpture.
Marianne Guillou
Impliquée dans une démarche où art contemporain et problématique environnementale tissent des liens, Marianne Guillou choisit l’abeille, baromètre écologique, pour ouvrir le champ de ses recherches. Ses projets portent l’idée fondatrice de l’urgence à conserver le vivant sauvage.
Ses réalisations sont des installations participatives, modulables, en relation avec l’architecture. Céramique, bois et cire restent ses matériaux de prédilection, sans exclure le travail de la pierre, du bronze, la photographie ou la vidéo.
Luc Laumet
Protéiforme et prolifique, Luc Laumet/Luck brouille les pistes et jongle de techniques en supports. Ainsi, papiers journaux, morceaux de scotch, billets de banque, sacs poubelle ou autres récupérations, s’assemblent, se mélangent à l’acrylique, la colle et autres liants pour former des œuvres à l’univers décalé et parfois même décapant.
Marjon Mudde
Après des études de gravure et une carrière de taille-doucier, Marjon Mudde se consacre aujourd’hui au livre d’artiste, . Elle se laisse inspirer autant par la poésie française classique que par des écrivains contemporains qu’elle sollicite pour des collaborations. C’est aussi de sa plume que sortent les mots accompagnant ses gravures. Expérimentatrice infatigable, elle crée des livres à système en papiers découpés. Elle détourne les techniques anciennes de reliure, pour que naissent des œuvres sophistiquées, en exemplaire unique ou en petite série, en y incluant des matériaux de récupération.
Christelle Pasquet
Christelle Pasquet est une conteuse d’images qui joue avec la matière et la couleur.
Dans ses toiles, elle coud, peint, colle, imbrique et entrelace un fatras de petits objets et de matières hétéroclites. Ses tableaux sont des petites mécaniques nocturnes, des espèces de machines infernales qui nous racontent des histoires… à dormir debout.
Anne Poiré
Patrick Guallino
L'une écrit, l'autre peint, Anne Poiré et Patrick Guallino sont des artistes pétillants. Ils mêlent toute la gamme des tonalités les plus vives et leur joie de vivre dans des œuvres poétiques et spontanées. Ces deux "semeurs de bonheur" exposent depuis plus de trente ans dans le monde entier. Leurs tableaux, radieux, aux couleurs du cœur, entre rires et sourires, leurs livres, pour adultes et enfants, traduisent émotion et chaleur humaine.
Saré
Née en Arménie, diplômée de l’Académie nationale des Beaux-Arts de Erevan, Evgenia Saré vit et travaille à Paris depuis 1991.
" Ma seule motivation à peindre c'est le plaisir que j'en retire. Je me sens bien avec mes personnages, qui sont doux, gentils, coquets et surtout très humains. Je travaille toujours, même quand je n’ai pas le crayon ou le pinceau à la main, chaque regard, chaque mouvement, chaque parole, chaque passant, tout ce qui m’entoure rempli ma tirelire de peintre. J’épure le personnage, j’enlève la méchanceté, l’amertume, le voile gris des tracas quotidiens, et ils continuent leur vie sur mes tableaux dans la sérénité et le bonheur. "
Charlaine Valprémit
Charlaine Valprémit a réalisé ses premières sculptures dans l'atelier de son grand-père Alain Gaudebert, céramiste dans l'Yonne. “Mes têtes ou mes personnages sont rarement le résultat d'une idée définie au préalable. Ils subissent des modifications tout au long de leur conception, selon les évocations successives que prodigue la terre en mouvement.”
Elle travaille la sculpture au Sénégal, en Égypte, s’inscrit à l’école des beaux-arts d’Athènes et réalise ses premières gravures auprès du musée de l’imprimerie de Nantes.
Ilann Vogt
Après un parcours en arts appliqués à Rennes, en 2011, Ilann Vogt découvre le tissage de papier. Il découpe ligne de texte après ligne de texte les pages de livres choisis. Il entrecroise ces languettes de papier pour réaliser un tissage aux allures de tissu, une matière qu’il façonne telle une sculpture. Le premier tissage sera L’Éternité de Rimbaud qui tient dans le creux de la main. Ilann Vogt a remporté de nombreuses distinctions dont le Premier Prix Luxembourg Art Prize en 2022.
Jean-Yves Wissing
Pascal Legrand
ou la complémentarité des contraires…
L’un expérimente le monde fourasin des plages et des bateaux dès sa tendre enfance.
L’autre ressent pour la première fois l’essence de la presqu’île à l’âge de la préretraite.
L’un continue son apprentissage en navigant, surfant, volant, nageant, pédalant.
L’autre parcourt le terrain en se promenant.
L’un écrit (surtout le matin au lit) pour chercher du sens et des temps de vie.
L’autre fixe sur image (au gré du hasard) ses moments d’émerveillement.
L’un sans l'autre, il est difficile de décrocher la lune.